[PS4] Le piratage de la PS4 au Brésil
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[PS4] Le piratage de la PS4 au Brésil
La rumeur bruissait depuis des mois. Fin avril, au Brésil, des boutiques spécialisées dans les réparations de consoles de jeux ont confirmé : elles proposent aux possesseurs d’une PlayStation 4 la modification - transparente pour l’utilisateur - de leur console, permettant de lancer des jeux originaux « crackés » (dont les verrous de protection ont été retirés par des pirates).
En savoir plus sur :
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/23/le-piratage-de-la-playstation-4-se-repand-au-bresil_4639363_4408996.html
Ce piratage, initialement effectué par des hackers russes au moyen d’un nano-ordinateur monocarte de type « Raspberry Pi » — dont le prix avoisine les 30 euros — s’est rapidement répandu au Brésil, où la législation sur le sujet est quasi inexistante et les prix des jeux et consoles très élevés. Concrètement, la technique consiste à « cloner » une console disposant d’un compte actif sur le réseau en ligne de la société, le PSN (PlayStation Network), et de licences de jeux originaux (donc payés) vers une console équipée d’un disque dur au préalable formaté par le nano-ordinateur.
Cette astuce profite essentiellement de « l’oubli » par les développeurs de Sony du blocage de réécriture de la « NAND », la mémoire interne de la machine. La nouvelle console ainsi créée hérite donc automatiquement des droits d’utilisation et de mise à jour - y compris en réseau - des jeux installés sur la console d’origine.
D’apparence simpliste, ce piratage nécessite une recopie à l’identique des données et droits d’utilisation des informations du compte PSN. Ce « flashage » de mémoire est rendu possible grâce à diverses techniques documentées depuis plusieurs mois sur Internet. Suivant l’espace disque disponible sur le clone, la manipulation finale permet de recopier une douzaine de jeux (au prix de 10 à 15 euros suivant le jeu et la boutique), à choisir parmi la longue liste de titres dématérialisés disponibles sur le PSN.
Testé avec succès par des journalistes du magazine UOL Jogos dans l’une des boutiques de Sao Paulo qui le proposent, le piratage a depuis été confirmé par la rédaction de Zataz à Salvador de Bahia. Cette offre illégale, également disponible sur plusieurs pages Facebook des magasins concernés, est vendue pour un prix avoisinant les 100 à 150 euros (300 à 500 Réales), suivant les boutiques et les jeux installés. De quoi inquiéter Sony, qui n’a pas tardé à réagir en mandatant le cabinet d’avocats Trench, Rossi et Watanabe afin de mettre en demeure - pour violation de propriété intellectuelle - les enseignes brésiliennes proposant jeux contrefaits et modification de console.
Une politique tarifaire à revoir
La technique n’a semble-t-il pas encore franchi les frontières de la France. Dans le quartier République à Paris, temple de la vente de jeux et machines d’occasion, on assure qu’un tel piratage n’est pas à l’ordre du jour : « Au Brésil, tout comme en Italie, il n’y a pas vraiment de législation sur le sujet. Pour ma part, je n’ai pas encore entendu parler de ce piratage, mais ici, ça ne changera rien : ce sont les puristes qui achètent les jeux chez nous », commente l’un des nombreux revendeurs installés boulevard Voltaire, ayant subi de plein fouet l’arrivée de la vente de jeux sur Internet.
Quelques dizaines de mètres plus loin, un autre gérant de boutique pointe du doigt la responsabilité des éditeurs : « Ils ne comprennent pas qu’il faudrait revoir en profondeur leur politique de tarifs des jeux. À ce prix-là, rien d’étonnant qu’ils [les joueurs] essayent de pirater. » La situation est cependant exacerbée au Brésil, où des taxes protectionnistes très élevées font que les consoles et les jeux sont vendus beaucoup plus cher qu’en France.
Pourtant, ce jeune réparateur de consoles s’interroge sur la faisabilité de la transformation de la PS4 : « C’est étonnant qu’on puisse tromper aussi facilement le PSN. Je pense que Sony a les moyens d’identifier les fraudeurs, mais qu’ils ne l’ont pas encore mis en place. »
Depuis la PlayStation première du nom, chaque génération de consoles a été crackée, toutes marques confondues. On se souvient notamment des premières « puces » pour PlayStation 1, des « Linkers » pour Nintendo DS et autres clés USB « Action Replay » (PS2), « X-Keys » (Xbox 360) ou « True Blue » (PS3), des dispositifs élaborés pour consoles de salon, qui ont fait les beaux jours des sites de vente à distance, mais aussi du boulevard Voltaire à Paris.
La palme de la résistance revient haut la main à la PlayStation 3 qui a « tenu » plus de 4 ans avant que George Hotz, alias « GeoHot », un hacker réputé, ne finisse par venir à bout des protections de Sony, en passant par la possibilité - officielle et très appréciée - d’installer un système d’exploitation Linux sur la machine.
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http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/23/le-piratage-de-la-playstation-4-se-repand-au-bresil_4639363_4408996.html#iVJpv4ZFYZVFzVHt.99
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Ce piratage, initialement effectué par des hackers russes au moyen d’un nano-ordinateur monocarte de type « Raspberry Pi » — dont le prix avoisine les 30 euros — s’est rapidement répandu au Brésil, où la législation sur le sujet est quasi inexistante et les prix des jeux et consoles très élevés. Concrètement, la technique consiste à « cloner » une console disposant d’un compte actif sur le réseau en ligne de la société, le PSN (PlayStation Network), et de licences de jeux originaux (donc payés) vers une console équipée d’un disque dur au préalable formaté par le nano-ordinateur.
Cette astuce profite essentiellement de « l’oubli » par les développeurs de Sony du blocage de réécriture de la « NAND », la mémoire interne de la machine. La nouvelle console ainsi créée hérite donc automatiquement des droits d’utilisation et de mise à jour - y compris en réseau - des jeux installés sur la console d’origine.
D’apparence simpliste, ce piratage nécessite une recopie à l’identique des données et droits d’utilisation des informations du compte PSN. Ce « flashage » de mémoire est rendu possible grâce à diverses techniques documentées depuis plusieurs mois sur Internet. Suivant l’espace disque disponible sur le clone, la manipulation finale permet de recopier une douzaine de jeux (au prix de 10 à 15 euros suivant le jeu et la boutique), à choisir parmi la longue liste de titres dématérialisés disponibles sur le PSN.
Testé avec succès par des journalistes du magazine UOL Jogos dans l’une des boutiques de Sao Paulo qui le proposent, le piratage a depuis été confirmé par la rédaction de Zataz à Salvador de Bahia. Cette offre illégale, également disponible sur plusieurs pages Facebook des magasins concernés, est vendue pour un prix avoisinant les 100 à 150 euros (300 à 500 Réales), suivant les boutiques et les jeux installés. De quoi inquiéter Sony, qui n’a pas tardé à réagir en mandatant le cabinet d’avocats Trench, Rossi et Watanabe afin de mettre en demeure - pour violation de propriété intellectuelle - les enseignes brésiliennes proposant jeux contrefaits et modification de console.
Une politique tarifaire à revoir
La technique n’a semble-t-il pas encore franchi les frontières de la France. Dans le quartier République à Paris, temple de la vente de jeux et machines d’occasion, on assure qu’un tel piratage n’est pas à l’ordre du jour : « Au Brésil, tout comme en Italie, il n’y a pas vraiment de législation sur le sujet. Pour ma part, je n’ai pas encore entendu parler de ce piratage, mais ici, ça ne changera rien : ce sont les puristes qui achètent les jeux chez nous », commente l’un des nombreux revendeurs installés boulevard Voltaire, ayant subi de plein fouet l’arrivée de la vente de jeux sur Internet.
Quelques dizaines de mètres plus loin, un autre gérant de boutique pointe du doigt la responsabilité des éditeurs : « Ils ne comprennent pas qu’il faudrait revoir en profondeur leur politique de tarifs des jeux. À ce prix-là, rien d’étonnant qu’ils [les joueurs] essayent de pirater. » La situation est cependant exacerbée au Brésil, où des taxes protectionnistes très élevées font que les consoles et les jeux sont vendus beaucoup plus cher qu’en France.
Pourtant, ce jeune réparateur de consoles s’interroge sur la faisabilité de la transformation de la PS4 : « C’est étonnant qu’on puisse tromper aussi facilement le PSN. Je pense que Sony a les moyens d’identifier les fraudeurs, mais qu’ils ne l’ont pas encore mis en place. »
Depuis la PlayStation première du nom, chaque génération de consoles a été crackée, toutes marques confondues. On se souvient notamment des premières « puces » pour PlayStation 1, des « Linkers » pour Nintendo DS et autres clés USB « Action Replay » (PS2), « X-Keys » (Xbox 360) ou « True Blue » (PS3), des dispositifs élaborés pour consoles de salon, qui ont fait les beaux jours des sites de vente à distance, mais aussi du boulevard Voltaire à Paris.
La palme de la résistance revient haut la main à la PlayStation 3 qui a « tenu » plus de 4 ans avant que George Hotz, alias « GeoHot », un hacker réputé, ne finisse par venir à bout des protections de Sony, en passant par la possibilité - officielle et très appréciée - d’installer un système d’exploitation Linux sur la machine.
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http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/05/23/le-piratage-de-la-playstation-4-se-repand-au-bresil_4639363_4408996.html#iVJpv4ZFYZVFzVHt.99
haomario- Grand X
- Messages : 1064
Date d'inscription : 21/04/2013
Re: [PS4] Le piratage de la PS4 au Brésil
Les vendeurs de repu qui parlent de puristes mais qui vendaient des R4 à la belle époque...
cyberxander- Géant X
- Messages : 2160
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 41
Localisation : Hauts-de-Seine
Re: [PS4] Le piratage de la PS4 au Brésil
Les r4 and co ont aussi (et surtout) pour but de lancer des codes non signés comme des jeux et applications maison .
Certes la plupart des utilisateurs s'en servent comme loader de jeux warezés mais ce n'est pas que leur fonction.
Certes la plupart des utilisateurs s'en servent comme loader de jeux warezés mais ce n'est pas que leur fonction.
_________________
Nicolas et Marjolaine
Re: [PS4] Le piratage de la PS4 au Brésil
zouzzz a écrit:Les r4 and co ont aussi (et surtout) pour but de lancer des codes non signés comme des jeux et applications maison .
Certes la plupart des utilisateurs s'en servent comme loader de jeux warezés mais ce n'est pas que leur fonction.
Oui tout à fait d'accord, à l'époque (même si je l'utilisais aussi pour du warez) peu me croyaient quand je disaient que je m'en servais aussi pour utiliser un client msn ou tenter de coder un truc grâce aux tutos d'alekmaul...
cyberxander- Géant X
- Messages : 2160
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 41
Localisation : Hauts-de-Seine
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